ANTIGONE
[ou la
Grèce historique en quête des Dieux ]
de
Jean COCTEAU
Distribution
:
Mise
en scène :
Christophe
THEBAULT
Avec : Christian
STERNE, Gérard AUDAX, Renaud ROBERT, Olivier COURTEMANCHE
Manouchka RECOCHE, Aimée LEBALLEUR et
Florie DUFOUR
Décors
:
Ludovic Meunier / BTS design du Lycée Charles Péguy d'Orléans
Régisseur
: Emmanuel
DELAIRE
Résumé :
Antigone,
c’est le destin tragique et inéluctable de la fille d’Œdipe.
Polynice
et Etéocle, les deux frères de l’héroïne, ont mené un combat à
mort pour conquérir Thèbes.
A la
suite de cette bataille, leur oncle Créon décide que le cadavre de
Polynice, coupable de traitrise à ses yeux, n’aura point de
sépulture.
Malgré
l’interdiction, Antigone, fidèle à ses dieux, va braver le
pouvoir du roi en allant recouvrir elle-même le corps de son frère
qui pourri au soleil. Fou de
rage et sans écouter personne, Créon la condamne à être emmurée
vivante.
La
tragédie est en marche. Telle une tauromachie, la mort est pour les
protagonistes, la seule issue possible…
Note d‘intention :
Depuis
10 ans je travaille sur les mythes avec des auteurs tel que Tchekhov,
Homère, Marivaux… Pour ces 10 ans je devais revenir à un texte
fondateur. Une Tragédie. Celle d’Antigone.
C’est
un projet qui me tient particulièrement à cœur parce qu’il
marque la fin d’un temps et le début d’un nouveau, comme un
passage, un intermédiaire, un relais entre deux mondes, une
passerelle entre deux cycles.
Ce
projet associera le mythe antique et la violence contemporaine d’un
futur proche. J’ai pour cela la volonté d’unir des personnalités
importantes du paysage culturel orléanais pour mettre en avant les
forces de chacun dans un intérêt commun afin de bâtir une œuvre
collégiale, le temps d’un instant, le temps d’un temps, le temps
d’un possible.
Après les recherches sur
Marivaux et nos multiples inversions (maîtres-valets,
endroit-envers, homme-femme, passé-futur), je suis tombé sur une
des phrases de Cocteau :
« la
mort, c’est une naissance à l’envers »
Petite
phrase qui résonnait furieusement avec l’actualité lybienne,
syrienne, grecque…ces enfants chassant les dictateurs, ces
militaires pissant sur des cadavres…
Cocteau disait aussi : « la
Grèce? Un pays mangé par les mythes ! »
J’avais
déjà découvert Jean Cocteau en 1992 quand j’ai monté à Paris
Les
mariés de la Tour Eiffel.
J’ai toujours gardé cette émotion. Celle du bonhomme, fasciné
par ce qui est à la fois intemporel et moderne, reprenant sous un
éclairage neuf, les mythes créés par les grands tragiques grecs.
Pour
cette version d’un Antigone, Cocteau reprend le sujet de Sophocle
en contractant l’œuvre pour en tirer un paysage vu à vol d’oiseau
: donner ainsi le rythme de son époque, et universaliser le drame
par le recours délibéré à l’insolite et à l’anachronisme.
L’abréger pour que le fil du drame ne se détende pas une seconde
et « ne laisse respirer le spectateur que lorsque le rideau est
tombé, comme un couperet de guillotine. »
Pour cette nouvelle aventure,
nous travaillerons sur les peurs et les folies, la résistance et le
pouvoir,
le refus et la compromission.
Je proposerai une mise en scène
rapide, directe, impatiente, brutale, concentrée.
Les décors rappelleront une cité
antique « vernienne » .
Les
costumes seront inspirés par le courant littéraire Steampunk
(rétro-futur/ /futur à vapeur/science fiction ucronique - Jules
Verne, HG Wells, Mary Shelley, Alan Moore …) - comme une allégorie d’une fiction d’anticipation
dans un passé virtuel.
A
sa création en 1922, son équipe était composée de DULLIN, ARTAUD, PICASSO, RADIGUET, COCO CHANEL... Pour
2013, l’équipe sera composée d’artistes de la Région Centre.
Derniers arguments:
En
2013, c’est l’anniversaire de la mort de Cocteau : 50 ans
C’est
aussi l’anniversaire de la compagnie KRIZO : 10 ans
Fiche technique :
Durée : 1
heure 15
Public :
tout public / groupes scolaires
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